June 24, 20201
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Sur le terrain
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La Croix-Rouge du 62 intervient avec les équipes du centre hospitalier d’Arras

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Progression dans le chapitre

Dès le 13 mars, des bénévoles de la Croix-Rouge du Pas-de-Calais (62) renforcent les équipes du centre hospitalier d’Arras, pleinement mobilisées dans la lutte contre le Covid-19. Certains reçoivent les appels en lien avec l’épidémie au centre de régulation du SAMU (15), quand d’autres effectuent du secours d’urgence à la personne lorsque les ambulances sont débordées. Deux questions à Yannick Naessens, directeur territorial de l’urgence et du secourisme (DTUS).

COMMENT CETTE COLLABORATION AVEC LE CENTRE HOSPITALIER D’ARRAS A-T-ELLE ÉTÉ INITIÉE ?

 

La Croix-Rouge du Pas-de-Calais est en lien constant avec les pouvoirs publics du département, et notamment avec le SAMU. Quand on peut agir et être là, on le fait. Dans ce contexte, le 12 mars, nous avons proposé au centre hospitalier d’Arras de venir renforcer leurs équipes en cas de besoins. Dès le lendemain, nous étions présents à leurs côtés pour deux missions : un soutien pour la régulation au centre « 15 », avec la présence de 8h à 20h de deux volontaires, et la mise à disposition de l’une de nos ambulances pour effectuer du secours d’urgence à la personne, en collaboration avec les pompiers, les ambulanciers privés et hospitaliers. Cela s’est fait très rapidement mais le fonctionnement est déjà rodé.

 

ÉTANT DONNÉ LE CONTEXTE ÉPIDÉMIQUE, QUELLES SONT LES PRÉCAUTIONS INCONTOURNABLES ?

 

Les volontaires qui effectuent le secours d’urgence à la personne portent, selon le risque, des lunettes de protection, un masque, des gants et une surblouse. En outre, une désinfection complète de l’ambulance est réalisée à chaque retour d’intervention. Du côté de la régulation, des formations ont été mises en place pour que nos équipes soient en mesure de répondre au mieux aux questions et aux besoins des citoyens qui appellent le « 15 ». Deux formations ont déjà été programmées ; elles étaient complètes à chaque fois. Cinq ou six bénévoles sont mobilisés chaque jour, et le planning est déjà rempli pour les deux prochaines semaines. Au total, plus d’une trentaine de secouristes se sont portés volontaires. Les bras ne manquent pas.

C’est toute la force de notre institution, la force de notre emblème : la Croix-Rouge française se doit d’être là en cas de crise sanitaire comme celle que nous vivons actuellement. Nous avons des équipes formées, organisées, disponibles, qui ont envie d’agir et d’être utiles. Rester sans rien faire n’est pas une option. De plus, c’est aussi tout le sens de notre engagement bénévole : dans un contexte de crise, on a envie de faire quelque chose, de soutenir la population, de venir en renfort des pouvoirs publics, en adéquation avec notre mission et nos valeurs. Yannick Naessens, directeur territorial de l’urgence et du secourisme dans le 62