Une réponse mondiale
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Rester en Ukraine
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Progression dans le chapitre
Eux ont fait le choix ou n'ont pas eu d'autre choix que de rester chez eux. Résignés ou déterminés, désespérés ou fatalistes, ces Ukrainiens ont accepté de se livrer à Lucien Lung, notre reporter photographe. Présences poignantes de dignité au milieu de paysages dévastés.
On attend que le gaz et l’électricité reviennent, apparemment ils vont revenir demain… mais on n’en sait rien. On a tout notre temps devant nous, vous savez, à notre âge pas besoin de se presser.
« Les conditions sont très difficiles, il n’y a plus de gaz ni d’électricité. Il fait très froid dans les appartements. Alors les habitants se retrouvent ici, au milieu de la cour, autour du feu. »
Petro, 41 ans, habitant de Bucha.
« Nous étions dans la cave quand un missile est tombé sur notre maison. Tout a été détruit. Nous attendons qu’un bus d’évacuation vienne nous chercher. Tout ce que je veux c’est que mes enfants soient à l’abri. »
Roman, 39 ans, habitant d’Izyum dans le Donbass
Avant, 600 personnes vivaient ici. Aujourd’hui, nous ne sommes plus que 5 dans tout l’immeuble, et 2 dans cet abri souterrain. Je suis ici depuis 2 mois, nous vivons comme des morts-vivants.
“Le village a été occupé pendant 1 mois. Je suis restée car mon mari de 81 ans est malade et ne peut plus marcher. On n’a plus l’âge de partir.
